Ce week-end, les Argentonnais se déplaceront dans le Cher pour y affronter l’US Berri. Mais plus que l’adversaire, le coach se méfie avant tout des temps morts de son équipe.
Qui va piano, va sano, dit le dicton. Et force est de constater que jusqu’ici le championnat de rugby territorial ressemble à un parcours de santé pour les Argentonnais. Un match tous les 15 jours, et une première victoire bonifiée. Pas de quoi tirer à outrance sur les organismes. « Le côté positif est que je n’ai pas de blessés, et hormis deux absents ce dimanche, Camille Ponroy et Hugo Cardinali, j’aurai mon effectif au complet », analyse le coach Benoît Desfemmes. Mais pour autant cela ne signifie pas que le coach n’a pas quelques soucis. « Encore une fois ce week-end ça va être compliqué pour moi de faire la liste. J’ai beaucoup de monde et il va falloir faire des choix. Cela dit c’est quand même mieux que dans l’autre sens. » Côté nouveauté, après Lamjed Ben Charrada c’est une autre recrue qui va débuter ce week-end, Clément Gauthier. Autre point d’interrogation, la charnière. « J’ai l’impression que l’on va traîner ce problème toute la saison, à moins qu’un 10 ne tombe du ciel à Argenton. »
« Ne pas retomber dans nos travers »
Et si le problème s’annonce comme récurrent pour ce championnat en interne, le club travaille sur la formation d’un jeune qui devrait prochainement rejoindre le groupe senior. D’ici là, il va falloir faire avec les moyens du bord et c’est dans cette configuration que les Vert et Rouge se déplaceront à l’US Berri ce dimanche. « On ne se préoccupe pas vraiment de l’adversaire. On sait qu’ils sont plutôt mal, mais qu’ils vont nous mettre la guerre. À nous d’être prêts. Il ne faut pas qu’on retombe dans nos travers habituels à savoir jouer bien 15 minutes puis se voir plus beaux qu’on est. On doit respecter le jeu, et respecter notre blason en jouant pendant 80 minutes. Avec beaucoup de sérieux, le même sérieux que par exemple je constate aux entraînements », conclut Benoît Desfemmes.