Chemin de croix d'Argenton

Sacré champion régional à,deux reprises lors des deux dernières saisons, le club de l'Indre traverse cette fois un championnat pour le moins galère, avec un zéro pointé au classement à la fin de la phase aller de Regionale 2. Ironie du sort, c'est en ne jouant pas, la dernier week-end, que l'équie argentonnaise a enregistré ses 2 premiers points de la saison, après 1 revers consecutifs, aprés l'annulation de la rencontre pour cause de terrain interdit. La Ligue du Centre Val de Loire a mis en application la péréquation. " Prendre des points sur tapis vert ne m'interesse pas.Je prefère les obtenir dans le combat. Mais même si ce n'est pas loyale, on s'en contentera" commente désabusé l'entraineur Benoit Desfemmes, l'ancien centre parissien passé par Bobigny et Drancy en fédérale 1. Maxime Le Boisselier et ses camarades vivent une période noire. " On connait une vraie descente aux enfers. Aprés avoir tant gagné, c'est compliqué d'apprendre à perdre. Personnellement, je  sens une vraie deception quant à l'investissement de certains. On sait qu'on va descendre. on doit donc travailler pour le futur, en intégrant les gamins au plan de jeu. Il va falloir cocher les rencontres dans nos cordes pour tenter d'accrocher une ou deux victoires." Au club depuis 30 ans, Stephane Batard, le président, a vite fait d'identifier les raisons ce cette saison cauchemardesque. "On a perdu nos meilleurs joueurs, déplore l'agent de piste à l'aéroport de Chateauroux. Quenton Hemery et Marco Labouyerassont partis à Issoudun. Jean-Baptiste Raffin, François Pellerin et Benoit Desfemmes, trpois pièces maitresses, sont partis à la retraite. Avec un budget de 70 000€, nous faisons avec les moyens du bord. Notre effectif de 28 joueurs est trop juste, à tel point que nous avons dû déclarer forfait pour aller à Sancoins. Dès le départ nous avons pris des fessées. De plus, la ligue a modifié la formule. On se retrouve avec quatre équipes rétrogradées de Régionales  , qui ont une réserve. Nous ne luttons pas à armes égales. La marche est trop haute."