DEOLS- ARGENTON

Déols : 20 Argenton : 9 Mi-temps : 6-6. Arbitre : M. Main. Déols : 2 essais collectifs (68e, 87e) ; 2 transformations de Robin (68e) et Boileau (87e) ; 2 pénalités de Robin (14e, 34e). Argenton : 3 pénalités de Dubois (7e, 10e, 54e). Les gourmets et gourmands de rugby avaient rendez-vous au stade Joseph-Boréan, où les locaux accueillent les voisins argentonnais. Toutefois, dès l'apéritif, la centaine de spectateurs comprend que le repas sera moins gastronomique que prévu. Les premiers points ont été inscrits sur pénalités. Profitant de l'indiscipline déoloise, la botte de l'Argentonnais Dubois, vent favorable, fait mouche sur deux de ses trois premières tentatives (0-3, 7e, puis 0-6, 10e). Réduits à 14 à la 10e minute, les locaux recherchent également les points au pied : Robin réduit l'écart (3-6, 14e), puis égalise (6-6, 34e). Après ces entrées, le plat de résistance est servi un peu froid, en fin de période, quand l'intenable Bénard balaie la défense argentonnaise de gauche à droite mais manque de soutien pour conclure. A la reprise, l'arbitrage strict de M. Main renvoie des fautifs sur les deux bancs pour dix minutes et ne laisse pas se développer les timides velléités offensives. En dépit d'une glissade, Dubois redonne l'avantage (6-9, 54e) aux 35 mètres. Les convives attendent alors que les trente acteurs offrent enfin fromages et dessert. Les Déolois se mettent aux fourneaux et profitent d'une énième conquête en touche pour lancer le paquet d'avants : la première cocotte échoue (64e), mais la seconde va à l'essai, que trransforme Robin (13-9, 68e). Les Argentonnais calent alors, et leurs hôtes, plus affamés, continuent à vouloir se sustenter. Un essai refusé pour un en-avant sur l'aplatissement (74e) est suivi d'un autre, validé, des « gros » du RCMD qui scelle le succès, mérité, des locaux. Le duo de coaches déolois, Jeff Massé et Ludo Desaix, a apprécié « les mauls pénétrants qui font la différence en fin de match et l'engagement de l'effectif ». Leur alter-égo, Dominique Monjoint,regrettait, lui « les très nombreuses absences de titulaires et l'émoussement physique en fin de match