ARGENTON:29 COSNE SUR LOIRE: 31

2e-3e SÉRIE Argenton : 29 Cosne-sur-Loire : 31

Mi-Temps : 22-19.

Argenton : 4 essais de Delavaud (3e), Daudonnet (13e), Boursin R. (34e) et collectif (42e) ; 3 transformations (13e, 34e, 45e) et 1 pénalité de Boursin R.

Cosne : 5 essais de Prothéry (10e), Pasquiet (24e), Caille (37e), Salin (56e) et collectif (75e) ; 3 transformations de Pasquiet (10e, 38e, 75e). Carton blanc : Morin (65e).

C’est une terrible désillusion qu’ont connu les Argentonnais hier après-midi au stade des Marais. Et pourtant, les locaux ont affiché de belles intentions de jeu, et ce dès le début du match en inscrivant un premier essai par le centre Delavaud. Deux autres suivront même avant la mi-temps. Par Daudonnet tout d’abord, puis par l’inévitable Rémy « mobylette » Boursin qui, après s’être saisi d’un ballon échappé par les Cosnois, a posé une accélération qui a laissé tout le monde derrière. Trois essais dans le premier acte, de la belle ouvrage, mais le problème est qu’en face Cosne avait du répondant. Les visiteurs rendaient coup pour coup et seule une pénalité de Boursin permettait aux locaux de virer en tête à la pause. Dans le second acte, bis repetita. Argneton effectue le meilleur départ avec un essai collectif au bout de deux minutes de jeu seulement. Mais, peu à peu, le paquet d’avants adverse met la main sur le ballon. Et sur le match. C’est d’abord Salin qui ramène les siens à la marque (29-24, 56e), avant que, vingt minutes plus tard, les Cosnois n’inscrivent un essai contesté par le banc de touche local pour une protection illicite. Malgré cela, les Argentonnais auront la balle de la victoire au bout du pied de Boursin, mais sans tentative fuira les poteaux adverses. L’USA empoche tout de même le bonus défensif, mais pas sûr que cela suffise à leur bonheur. « Je suis très déçu car on n’a pas su utiliser nos forces au niveau des lignes arrières. Au lieu de cela, on s’est entêté à jouer devant face à un gros pack, alors que nous étions diminués au sein de notre paquet. C’est très dommage », a regretté Franck Puisais.