sportsregions
Envie de participer ?
ROMAIN TIBAUDO, PAR AMOUR DU MAILLOT ROUGE ET VERT

Argenton Déols

Entre voisins, on se connaît. On se fréquente, parfois même on change de maison. Et ils sont nombreux les joueurs déolois à avoir franchi l'A20 comme d'autres le Rubicon, pour aller prolonger l'aventure humaine et rugbystique sur les bords de la Creuse. Dominique Montjoint, Jean-Marc Verrhiest, Philippe Boileau entre autres, ou plus récemment encore, Antoine Charbonneau, Jean-Baptiste Morin ou encore le jeune Killian Helan ont fait le même chemin. Parmi eux, comme un symbole, Romain Tibaudo. 100 % argentonnais Arrivé voilà quelques années dans la région pour raisons professionnelles, le talonneur originaire de Savoie pose ses valises à Argenton. Très vite, il est repéré par un de ses collègues, Thierry Boileau, qui le fait signer à Déols la saison suivante. Au total, il y passera quatre ans. Quatre belles années. « Déols, ça reste quand même un peu mon club de cœur. J'y ai conservé des amis et de beaux souvenirs. » Et voilà trois ans, fin de l'aventure déoloise et retour aux sources. Lassé des déplacements (il n'habite pas loin d'Argenton), Romain Tibaudo signe à nouveau à l'USA. « C'était plus pratique pour moi. En plus c'est un club qui a connu une très grosse évolution en sept ans. La cerise sur le gâteau a été l'arrivée de Jean-Marc Verrhiest que j'avais connu à Déols. J'ai pu rejouer avec lui… » Même s'il a conservé des attaches amicales au RCMD, Romain Tibaudo est maintenant 100 % Rouge et Vert. En témoigne son investissement dans le club où il encadre les jeunes de l'école de rugby. Il fait même partie de l'aventure de la sélection des U10 lancée par le Déolois, Sébastien Raingon. Ce dimanche pourtant, le rugby prendra le pas sur les copains pendant 80 minutes. « Ce sera un derby, on a déjà perdu les trois premiers pour les avoir joués dans nos têtes avant le match. On s'était trop monté le bourrichon. Là, on a opté pour une approche différente. On veut gagner », explique le Savoyard, formé à la dure du côté du club de Touvet-Pontcharra. « Là-bas, c'était assez rude. Les mêlées étaient relevées tous les dimanches. C'était plus proche du sport de combat. Mais tout cela appartient au passé. C'est une autre approche maintenant. Le rugby a évolué. » Même si dans ce derby reste un peu de l'essence même de ce sport, le rugby de clocher.

Ce dimanche, 15 h, stade des Marais.


Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.